le Journal du brise-lames et l'esthétique du fourre-zy-tout
moi qui rêve d'un texte tenu, sobre, un truc genre "jardin à la française" avec un parti pris de départ, des lignes claires... je me retrouve avec un drôle d'engin à multiples moteurs, un monstre hybride qui dans le meilleur des cas sera (on peut rêver) aussi convivial et savoureux que les plats "fourre-zy-tout" du plateau du dimanche soir. MerdRe !
Oui parce que voilà, dernière idée en date : insérer un roman photo dans le Journal du brise-lames, avec une histoire de homard amoureux qu'on trimballe dans les restaurants de la Marine pour prouver aux touristes qu'on leur donne pas du surgelé non non non que du frais et après hop retour à l'aquarium jusqu'à la prochaine commande et re-balade du homard etc (merci à Ernest et Pascale pour l'anecdote, véridique), un roman photo Sétois quoi !
Plein de mauvaises herbes, ce journal, pour un peu j'y verrais l'influence maligne de Natacha et de son (comment dit-on : professeur ? maître ? tuteur serait mieux indiqué dans ce cas, non ?) tuteur... Alors pour me consoler je me dis que je ne concocte finalement plus un fourre-zy-tout mais que je conçois un jardin en mouvement, tout de même plus chic.
Et puis, avouons-le, l'anarchie (dans ce sens là, pas au sens courant) me va bien. Tiens, tant que j'y pense, allez faire un tour sur le site du Collège de France (excellent Chomsky)...