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Publié le par Juliette Mézenc

La peau de son amant l’attirait sans façon et sans bruit. Peau mâte. Berbère de par son père. Le soleil attire l’eau dans les pays chauds. Et l’eau afflue en Chiara, traverse en courants son dos ses épaules se rue dans ses seins gonflés dur, sous la pression, quand une main remonte le cours du bras bleu à l’intérieur, haut bas fragile, glisse sous l’aisselle un temps très doux, puis descend volte face, fait le dos rond sur le sein qui ronronne. Un sein à la mesure de sa main. Il pense une loi en montagne veut que le promeneur ne cueille pas plus de fleurs que ne peut en contenir la main. Il poursuit. Le cœur bat dans les membres à grandes enjambées, liesse au plus bas des hanches, le soleil se propage et se couche sur l’eau, des flammes roulent fébriles sous la pulpe des doigts, l’eau brûle et renverse le soleil le rudoie et l’embarque, frotte frotte encore, le génie n’est pas loin, tout boit tout frissonne, le sexe bat la chamade et tutoie tout le monde.

Femme côté nord 

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