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De manhattan à l'ardèche, des écureuils gris de central park aux écureuils roux de poursenoux, du sirop d'érable au miel de chataignier, du sommet de l'empire state building au sommet du gerbier (pas fais l'ascension du mézenc cette fois-ci, faudra patienter jusqu'à cet été, misère !), grand écart absolu et aucun de ces trucs dont parlent les sportifs genre déchirure musculaire, rupture des ligaments, non, très surprise par mon aisance à passer de la cinquième avenue au sentier de chèvres derrière la ferme de mes parents. Jubilatoire en fait de passer de l'un à l'autre. A peine ai-je lu quelques pages de "De sang froid" de capote tant j'étais prise par la réalité, les taxis jaunes, les buildings, la faune des rues et des parcs, Chelsea et East Village la nuit. Si ce n'était le fric et le pétrole brûlé, j'y retournerais bien chaque année. Bon, maintenant je vais enfin pouvoir lire capote et puis aussi un texte court de michèle desjardin publié par françois bon et où il est question de NY justement....